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Et si on effaçait l’image dramatique de la maladie ? Apaiser, soulager, redonner espoir, consolider l’autonomie de la personne… Les bienfaits des interventions non médicamenteuses sont réels, même si les études tardent à le prouver ! Bien sûr, il ne faut pas s’illusionner en pensant qu’elles guérissent une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Loin de là ! Si elles ne sont pas une alternative, elles sont une manière plus humaine d'approcher la maladie et d'en contourner certains obstacles.

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Pour pouvoir complètement légitimer ces approches non médicales, il faut avoir, avant toute chose, un certain état d’esprit, une véritable attitude. Celui d’avoir pour acquis, que la personne malade est un être humain, qu’elle peut encore réaliser certaines actions, que tout n’est pas perdu d’avance.

 

Aujourd’hui, le manque de remboursement et la prévalence des approches médicales traditionnelles font des thérapies un domaine encore trop peu exercé. Parce qu’il faut payer de sa poche, parce qu’il y a peu de preuves que cela fonctionne, parce qu’on préfère croire à l’efficacité des médicaments. Pourtant, c’est un fait, les thérapies non pharmacologiques sont une source de bonheur, de lien social, d’apaisement pour le malade et son entourage.   

 

Sans un accès à la guérison, la personne atteinte doit pouvoir bénéficier d’accompagnements personnalisés, d’un soutien physique et moral et d’interactions sociales pour vivre le mieux possible avec sa maladie et ne pas se renfermer sur elle-même. D’autant plus que toutes ces approches non médicamenteuses ont des vertus et ce même sur des personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie.

" Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie". - Jean Bernard, médecin (1907-2006)

Sophie Rettel-Rakotondravao- médecin gériatre

Maintenir les capacités cognitives de la personne malade.

Réduire l’impact de la maladie et les symptômes, notamment ceux liés aux troubles du comportement.

Créer du dialogue, rompre le silence.

Lutter contre l’isolement du malade et de l'aidant, grâce au lien social et au partage.

Revivre des moments du passé.

Préserver et maintenir le plus longtemps possible une meilleure qualité de vie.

Faire participer activement et volontairement la personne malade, avec une continuité dans le temps et des objectifs précis.

En attendant la guérison, les thérapies aident à ...

Il faut donc considérer le malade comme un être humain, une personne qui souffre et qui a besoin de se sentir plus léger face à tout ce qui l’attend. L’image du vieux grabataire seul et isolé ne doit plus devenir la réalité.

 

Être acteur de sa vie, ne pas se laisser sombrer, avoir l’espoir de continuer sa vie en allégeant le poids du fardeau qu’est l'Alzheimer … Que ce soit au sein des institutions ou à domicile, les activités proposées prennent en compte le malade, ses faiblesses, ses capacités intactes ou non, le stade de sa maladie afin de le laisser aller à son rythme. Ce n’est plus le malade qui s’adapte, mais bel et bien les thérapies non médicamenteuses.

 

 

 

 

La guérison se fera forcément à l'aide d'un médicament ou vaccin, bon nombre de spécialistes scientifiques en sont persuadés. Plusieurs années seront nécessaires à la recherche pour en arriver là. D’après une étude de Pharnext, réalisée en 2015, les bithérapies pourraient fonctionner dans les prochaines années, comme dans les traitements contre le cancer. Ces bithérapies consisteraient à créer des médicaments avec plusieurs molécules de traitements déjà connus. Des tests précliniques ont démontré une amélioration des performances cognitives.


Les innovations technologiques, la recherche qui déploie toujours plus d'efforts, permettent d’ores et déjà d’affirmer que les traitements à venir seront de plus en plus individualisés, ciblés, jusqu’à devenir, plus globalement, une médecine génétique et personnifiée. De quoi raviver l’espoir de certains et réveiller les craintes d’autres.

De quoi sera fait l'avenir ? 

Redonner de l'espoir au malade et à l'entourage.

Revoir "À domicile ou en institut ?"

À propos

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Introduction

Cette maladie complexe

Les bienfaits des thérapies

À domicile ou en institut ? 

Épilogue

À propos