Pour pouvoir complètement légitimer ces approches non médicales, il faut avoir, avant toute chose, un certain état d’esprit, une véritable attitude. Celui d’avoir pour acquis, que la personne malade est un être humain, qu’elle peut encore réaliser certaines actions, que tout n’est pas perdu d’avance.
Aujourd’hui, le manque de remboursement et la prévalence des approches médicales traditionnelles font des thérapies un domaine encore trop peu exercé. Parce qu’il faut payer de sa poche, parce qu’il y a peu de preuves que cela fonctionne, parce qu’on préfère croire à l’efficacité des médicaments. Pourtant, c’est un fait, les thérapies non pharmacologiques sont une source de bonheur, de lien social, d’apaisement pour le malade et son entourage.
Sans un accès à la guérison, la personne atteinte doit pouvoir bénéficier d’accompagnements personnalisés, d’un soutien physique et moral et d’interactions sociales pour vivre le mieux possible avec sa maladie et ne pas se renfermer sur elle-même. D’autant plus que toutes ces approches non médicamenteuses ont des vertus et ce même sur des personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie.